Reykjavik - baie des fumées

22 au 30 décembre 2017

Vers l'Islande

– Les compagnies qui desservent l’Islande : WOW ,  Icelandair (vols directs), SAS, Air France…   Le  conseil que je vous donne pour les billets d’avion : s’y prendre tôt et comparer ! Skyscanner est pas mal , vous avez aussi Opodo, Liligo, Kayak… Pour vous donner une idée, vous pouvez dégoter des billets Paris-Reykjavik à  plus ou moins 200€ aller-retour.

Icelandair a mis en place  des billets “Stopover” sur le chemin de l’Amérique. Vous prenez un billet pour les états-unis  ou le Canada, et vous vous arrêtez en Islande (7 jours maximum)

Ou dormir ?

Je vous donne toujours le même conseil, quand vous connaissez vos date de départ et de retour (le mieux c’est toujours de si prendre au moins 6 mois à un an à l’avance) reporté vous sur trivago  ou booking et faite jouer la concurrence l’ avantage de Booking, c’est de pouvoir  réservez simplement  hotel , appartement , chambre d’hôte….., mais si vous voulez changer de logement , d’itinéraire ou en cas d’imprévu qui vous empêche de voyager, vous pouvez annuler sans frais jusqu’à quelques jours de la date de départ  (c’est appréciable)

Location de voiture

Pour faire un Road Trip en Islande, la base, c’est la voiture, après de nombreuses recherches sur les sites web, on savait que pour rouler en hiver en Islande il fallait miser sur un 4 /4 on a donc cherché sur les services loueurs de voitures en Islande , après avoir vu quelques mauvais commentaires , notre choix s’est porté sur une société Blue Rental car à Kevlavik Airport ( sortie de l’aéroport – 5 min à pied) ou notre Kya sportage 4/4 (pneu neige cloutés/ important en hiver) que nous avions réservé 1 mois avant nous attendait

Carte du Pays

A l’aéroport de Keflavik, il vous faudra encore faire 45 à 50 minutes de route pour rejoindre la capitale Reykjavík à 50 kilomètres de l’aéroport, mais là pas de soucis une belle route vous y conduit (route 41) et arrivé dans la capitale vous serez étonné du respect et de la conduite des Islandais, à savoir que la vitesse maximum est de 90 km/h.

Un site qui vous donnes les infos routières et climatiques en temps réel    www.road.is   très pratique pour se tenir informé de l’état des routes, par webcam, et de la fermeture de celle-ci .

La baie des fumées

Très souvent, les touristes qui visitent l’Islande passent très rapidement à Reykjavik, ou même pas du tout. Pourtant, même si la ville est petite, c’est vraiment sympa de s’y arrêter. Choisir de la visiter en hivers est une très bonne idée ! Il y a moins de tourisme, les prix sont moins élevés qu’en été, et vous avez bien sûr les aurores boréales ! même à Reykjavik

Reykjavík « baie des fumées » en islandais, se situe à 50 km à l’est de l’Islande . Cette ville permettais (à l’époque) d’être à l’abri des vagues et possédant plusieurs sources chaudes, c’est ici que  les premiers colons se sont implantés au IX siècle. La capitale compte 120 000 habitants soit… 1/3 du pays ! et plus de 200 000  avec son agglomération, sa ne laisse pas beaucoup de monde au-delà,  100 000 habitant tout au plus se partage le reste de l’île . On  visite le centre de Reykjavík à pied sans problème. La sérénité et la décontraction plane dans les rues. Les villes de bord de mer ont toujours une ambiance particulière…

Reykjavik

Reykjavík est le point de départ naturel pour toute visite en Islande. La capitale est mondialement connue pour sa culture, son histoire et sa beauté naturelle. Reykjavík est à la fois cosmopolite et petite ville; Dynamique et sophistiqué; Jeune de cœur et pourtant pleine d’histoire. De nombreux monuments, anciens et nouveaux, méritent également un coup d’œil, y compris le musée de la mer nouvellement construit et le centre de conférences, Harpa. On cherche les rares gratte-ciel qui surpassent l’horizon, il y a peu d’embouteillages et les visages sont familiers. Malgré ses apparences (tranquilles) il règne une ambiance électrisante dont plusieurs événements donnent de la vie à cette ville.

Le centre-ville de Reykjavík est le noyau de la riche culture islandaise et de la scène artistique. On peut d’ailleurs apercevoir des peintures murales et l’art de la rue qui témoigne du sentiment de créativité et de plaisir de la ville. Des galeries d’art telles que le musée d’art de Reykjavík et la National Gallery présentent les œuvres d’artistes islandais classiques, tandis que des galeries indépendantes plus petites présentent les projets d’artistes islandais et internationaux contemporains de pointe. Divers musées préservent la culture et l’histoire de la ville et du pays en général. Désigné comme la ville de la littérature de l’UNESCO, Reykjavík est le noyau de l’héritage littéraire islandais où l’on découvre un trésor d’œuvres littéraires et une richesse de poètes et d’auteurs talentueux. La musique locale est l’un des piliers de la vie culturelle de Reykjavík. Avec un large éventail de genres musicaux: du folk des bluegrass au death metal, du rap au lo-fi, du punk rock au reggae.

Pour les mordus d’histoire, ils se laisseront surprendre  par les bâtiments anciens de la ville et les vestiges de son passé viking et médiéval ; et enfin les amateurs de culture , se délecteront des lieux tels que la salle de concerts Harpa ou l’église Hallgrímskirkja, et d’impressionnantes statues et sculptures, quant aux amoureux de la nature, ils pourront admirer de nombreux paysages exceptionnels sans même avoir à quitter la ville.

Dans le centre-ville, le Parlement islandais (l’Althingi) et la cathédrale de Reykjavík se dressent côte à côte. C’est après avoir passé plus de sept siècles dans le Parc national de Thingvellir que le parlement a été déplacé en 1849, pour centraliser le pouvoir politique à Reykjavík.

Althingi , plus vieux parlement en activité au monde,  il n’est pas rare d’être le témoin de la vie démocratique islandaise ,  les rassemblements de protestation devant les portes  sont fréquents. Les manifestations en Islande ont déjà eu des retentissements internationaux de par leurs ampleurs.  La cathédrale de Reykjavík  souvent négligée à défaut, car beaucoup de gens pensent que le principal lieu saint de la ville est Hallgrímskirkja. Pourtant, cette construction à l’architecture étrange est la plus vieille église de Reykjavík, puisqu’elle a été consacrée en 1796. Son style luthérien en dit beaucoup de l’histoire religieuse de l’Islande.  Mais Hallgrímskirkja est  le bâtiment le plus emblématique de Reykjavík. 74,5 m de haut, elle est l’une des constructions les plus hautes de Reykjavik et du pays,  implantée au sommet d’une colline. Cette église luthérienne consacrée en 1986, et baptisée du nom du poète, Hallgrímur Pétursson. Typiquement Islandaise, l’église a hérité de trois grandes influences : le protestantisme, les colonnes de basalte hexagonales que l’on trouve dans toute l’Islande , et la forme de marteau de Thor, dieu du Tonnerre dans la mythologie nordique.

Laugavegur est la principale rue commerçante de Reykjavík, réputée pour ses boutiques, ses restaurants et ses bars. Mais il s’agit également d’une des plus anciennes rues d’Islande. Son nom signifie « rue du lavoir » ou « rue de l’eau », car c’est ici que les habitants venaient laver leurs vêtements dans les sources chaudes du Laugardalur. La rue fut revêtue en 1885,  dans cette rue vous trouverez encore beaucoup de bâtiments historiques, comme le plus vieux restaurant de la ville, et le lieu de naissance du seul prix Nobel islandais, le Prikid…

Si vous voulez  vous instruire un peu, je vous conseille le musée national d’Islande. Il est  sur plusieurs étages, et aborde de nombreux éléments de l’histoire et de la culture islandaise. A voir aussi le musée de la baleine whalesoficeland.is

Cependant, quand on passe une journée ou plus à explorer les rues de la capitale, ce ne sont pas seulement les différents lieux touristiques que l’on découvre qui font de cette sortie un moment inoubliable. En effet, Reykjavík est une ville de contrastes, et cela lui donne un charme indéfinissable.

Les vieilles demeures aux toits en étain colorés s’organisent autour de constructions qui font la part belle à la modernité et à l’innovation ; les petites rues escarpées bordées de bâtiments désordonnés débouchent soudain sur de grands espaces verts ; et l’on trouve toujours des lieux propices à la détente et à la méditation à quelques pas du centre-ville bouillonnant.

La capitale de l’Islande donne l’image à la fois d’une communauté soudée et d’une ville tournée vers l’avenir. Outre ses sites touristiques et son charme naturel, Reykjavík accueille ses visiteurs avec une multitude de galeries, de musées, de boutiques et de bars, mais aussi avec des manifestations culturelles et autres festivals qui se succèdent tout au long de l’année. Reykjavík est l’étoile montante des capitales culturelles.

D’après le Livre de la colonisation, les premiers habitants de Reykjavík se sont installés en 874 apr. J.-C. ; et ce long passé fascinant imprègne encore aujourd’hui un grand nombre des sites les plus célèbres de la ville. Avec la maison dans laquelle ont été jetées les bases de la fin de la Guerre froide, le plus ancien parlement en activité au monde, et les vestiges vikings vieux de 10 siècles.

La maison Höfdi est l’un des sites historiques d’Islande les plus connus au monde. Ancien siège du consulat de France, c’est en 1986, qu’elle a joué un rôle historique, c’est ici que s’est tenu le sommet de Reykjavík, avec le président Reagan (USA) et  Mikael Gorbachev (encore à l’époque URSS). Une  rencontre en pleine guerre froide pour négocier une interdiction des missiles balistiques. Même si ce fut un échec, le sommet de la maison Höfdi allait être une étape à l’adoption en 1987 du Traité sur les forces nucléaires. Beaucoup d’observateurs considèrent  que cette rencontre a marqué le début de la fin de la guerre froide.

 

Le voyageur du soleil

Sólfar, ou le Voyageur du Soleil,  cette œuvre évoque un navire mythique parti pour un voyage vers le soleil. Elle se détache sur la côte, avec le mont Esja et l’océan Atlantique. La sculpture d’acier la plus célèbre de Reykjavik, évoque la charpente d’un navire de guerre viking, et domine la baie. L’œuvre de Jón Gunnar Árnason, sculpteur Islandais de renommée internationale, est la plus connue de la capitale Islandaise.

Son socle en granit poli qui reflète une silhouette brillante, et cette structure en acier inoxydable est prête à partir sur l’océan comme les drakkar de l’époque. L’aube et le crépuscule sont des moments parfaits pour s’y rendre, quand les lueurs rose et orange de l’horizon font ressortir l’éclat métallique de l’acier. Pour une scène empreinte d’encore plus d’émotions, vous pouvez aussi découvrir Sólfar à la lumière du soleil de minuit en été, ou survolée par une aurore boréale un soir  d’hiver , l’occasion alors de photographier le mont Esja sur la ligne d’horizon, enneigée la majeure partie de l’année et qui constitue une toile de fond sur le voyageur du soleil. (ce fut mon cas)

Elle symbolise aussi l’histoire de Reykjavik, et de l’épopée des Vikings, tout en étant tournée vers l’océan Atlantique et la pêche. Principal moteur de l’économie Islandaise, la pêche représente les trois-quart des exportations. Les Islandais  réputés pour leurs savoirs-faires dans la pêche à la baleine, et possèdent encore une flotte de près de 2 000 navires. Ils ont diversifié leurs activités vers la pêche à la morue, au hareng ou à la crevette. Un musée lui a été consacré,  le Musée maritime de Reykjavik. Situé sur le vieux port,  il retrace notamment l’épopée des chalutiers islandais depuis le début du XXe siècle

Le Lagon bleu

Le Lagon bleu

Le lagon bleu ou « Blue Lagoon » est l’un des endroits les plus visités en Islande. Situé entre l’aéroport de Keflavik et Reykjavik, cette station thermale est située au milieu d’un champ de lave et aux eaux bleu turquoise. Considéré comme l’une des merveilles de la nature islandaise, le Lagon bleu est en fait un lac… artificiel. Sa création est la conséquence du départ de l’exploitation de la centrale thermique de Svartsengi, créée dans les années 1970 pour alimenter en eau chaude et en électricité les communes de Reykjanes et Reykjavik.  La centrale thermique de Svartsengi pompe, grâce à un forage de plus de 2000 m de profondeur, un mélange d’eau douce et d’eau salée  pour alimenter plusieurs turbines à vapeur. Une fois utilisée et refroidie à une température comprise entre 30°C et 39°C, l’eau est rejetée sur le champ de lave adjacent à la station. Cette eau est  riche en silice, minéral qui se dépose sur le champ de lave, qui crée un lit imperméable et un lac artificiel. Le Lagon bleu n’a donc pas toujours existé ; les locaux ont en fait commencé à s’y baigner au début des années 1980, après avoir découvert ses propriétés bénéfiques sur la peau. C’est une compagnie privée qui l’a aménagé et l’exploite depuis 1992.

Aujourd’hui le lieu est devenu un des endroits les plus fréquentés d’Islande, avec  c’est grand parking, des arrivées de cars incessantes, et des touristes qui veulent vivre l’expérience  BLUE LAGON  compter quand même 80€ par personne.

Je n’ai pas eu le temps de tout visiter je dirais même quand 8 jours c’est impossible  , mais j’ai  aussi eu des conditions météo  très compliquées , il y à de très beau endroit à voir encore, comme les  Îles Vestmannsa,  les eau chaude à Reykholt , le fjord de  Skagafjörður ,Le Secret Lagoon de Fluðir , Le magnifique glacier de  Mýrdalsjökull , les drôle de maison de Hof ou de Akureyri ( toit en herbe) ….  L ISLANDE EST VRAIMENT FANTASTIQUE.  Ça me donneras un motif pour revenir sur cette île  et pouvoir continuer la visite a mon rythme de photographe.

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