Auvelais

Aujourd’hui je vous emmène dans une région ou  personne ne s’arrête, et dont  personne ne parle. Pourtant cette région à son histoire, ces lieux à visiter et d’autres  à découvrir .

Nous voici  à Sambreville, et plus précisément  Auvelais.  vous pourrez y découvrir l’église Saint Victor, le cimetière des Français, le chemin de Hallage, l’écluse, le bois de la croix….   Vous pourrez aussi  manger des spécialités régional, outre le célèbre cornet de frites que vous pourrez manger à la friterie de la gare, vous dégusterez  la fameuse tarte au riz, ou encore la tarte aux œufs ou au sucre, le cramique, les gozettes ou à votre petit déjeuner les petits pains appelé dans la région des pistolets…. En traversant la ville vous mangerez des cuberdons, et vous pourrez vous attablez dans un café de la place d’Auvelais  en dégustant une bonne  Auveloise (Bière locale) ou encore une Chymay ou une  Maredsous (bière d’abbaye) servis avec des petits dés de fromage parsemé de sel de céleris.   Je vous invite ensuite à vous rendre dans les communes avoisinantes au lieu-dit  ” la roche qui tourne” à Velaine ,  aux  très connues grottes de Spy à Jemeppe sur Sambre, ou à Fosse-la-ville et son célèbre polichinelle, et si vous êtes  prêt a faire quelques kilomètres de plus, allez faire un tour  à Gembloux (Grand-leez) au moulin à vent Defrenne.

Voilà autant de raison de faire un stop à  Auvelais , avant de reprendre votre route vers Namur (capitale Wallonne) et c’est rues très animées, sa citadelle au confluent de la Meuse et de la Sambre, franchir le pont de Jambes ou voir  le monument du cheval Bayard et la légende des quatre frères Aymon….

 

Le cimetière des Français

 A votre arrivée sur le lieu, de l’autre coté du pont de la rue des Français,Une barrière  vous invitera a là franchir,  vous emprunterez alors un sentier escarpé aux marches rustiques, avant votre arrivé en haut de la colline. On se trouve alors en présence d’un phare érigé en 1934, à l’initiative des anciens combattants d’Auvelais, et construit  de gros blocs de granit  en provenance de Bretagne. A échelle réduite, la tour, surmontée d’une lucarne éclairée, constitue la reproduction identique des phares qui jalonnent généralement les côtes de Bretagne ou parfois celles des départements maritimes français…

Les premiers ouvrages du cimetière militaire franco-allemand d’Auvelais ont été réalisés en 1917, alors que le territoire  était encore occupé par l’armée allemande. Inauguré le 19 août 1934, ce monument est entouré de manière excentrée par le cimetière militaire.  Les corps des militaires français  disséminées sur plusieurs les champs de bataille, ont  été regroupés en ce lieu.   Ici reposent les corps de 415 officiers, sous-officiers et hommes de troupe français.  Le cimetière des Français, est une concession territorial faite à la France    ” Vous êtes ici en France”

L’édifice est là pour rappeler le courage, et le sacrifice de ceux qui, au nom de la liberté, donnèrent leur vie afin de repousser l’agresseur allemand. C’est aussi en 1934 qu’eut lieu le “re-dessinage” du cimetière militaire, après que les Allemands exhumèrent les corps de leurs soldats et libérèrent les lieux.

Aujourd’hui le cimetière impressionne le visiteur, tant par le silence du lieux que par l’organisation en cercles des tombes…  Cette nécropole Auvelaisienne dominant la Sambre  est originale parce qu’elle est organisée de manière arrondie et asymétrique dans l’accueil des sépultures des soldats tués lors des deux guerres mondial  1914-1918 et 1940-1945 . Plusieurs tombes, datant du début de la Seconde Guerre mondiale, sont présentes au fond de la nécropole. Elles rappellent, aux visiteurs de passage, qu’ Auvelais se trouva par deux fois aux croisées des chemins des invasions Allemande.

 

 

La Sambre canalisée

 Avant sa canalisation, la Sambre était une rivière avec des nombreuses méandres, au lit fluctuant et irrégulier et aux berges fragiles. Au Moyen Age, elle connut un trafic intense, sous l’impulsion des Seigneurs locaux, des endiguements et des canalisations furent réalisés.  Jusqu’au  début du 19ème siècle,  son lit comprenait des d’îlots, de rochers et de bancs de sable, autan d’embûches et d’obstacles pour pouvoir y naviguer.  La Sambre était bien moins profonde,  la navigation n’était  possible que six mois par an. Les bateaux mettais de 12 à 14 jours  à la montée et de 5 à 6 jours pour la descente, selon l’état des eaux.

La Sambre fut donc la première rivière du pays à être canalisée entièrement  le 22 octobre 1830. Le tracé de la Sambre fut  rectifié, le lit approfondi, le parcours pourvu de 13 ouvrages d’écluses permettant le passage de bateaux de 300 tonnes. La Sambre était devenue une voie d’eau rentable. L’essor des transports était devenu tel qu’en 1914, des milliers de péniches y circulaient chaque mois, chargées de charbons, produits métalliques, chimiques ou bois.

Le XIXe siècle, avec son cortège de bouleversements techniques, vit donc s’accomplir les transformations de la Sambre, et de son état de navigabilité dépendait, en partie, le développement industriel et commercial des régions qu’elle traversait. Elle devais  permettre à de plus gros bateaux d’alimenter en matières premières les usines riveraines. Aux problèmes techniques d’une canalisation qui ne donnait pas entière satisfaction, s’ajoutèrent la concurrence du rail et les lois de l’offre et de la demande. L’image de la Sambre, voie de communication traversant des contrées industrialisées, disparaît derrière celle,d’une rivière dévastatrice, en proie à de fréquents débordements.

 

 Eglise Saint Victor d’Auvelais

 C’est le samedi 16 juillet 1910, au matin, que la nouvelle église d’Auvelais centre a été consacrée par l’Évêque du diocèse de Namur, Monseigneur Heylen Le même jour, il procédait à la confirmation des 322 enfants qui avaient fait leur 1ère communion en 1908, 1909 et 1910. Parmi les enfants se trouvait un enfant de 12 ans, André-Marie Charue, qui deviendra futur Évêque de Namur. L’église St Victor recèle de magnifiques vitraux.  Dans les transepts sud et nord, les vitraux ont été dessinés en collaboration par 2 artistes namurois, Gérard et Perot. et réalisés par les verriers Lechantre et Massy de Tournai. L’église St Victor a été la 1ère à profiter d’une technique qui consiste à intégrer des miroirs parmi les verres colorés.

(plus sur l’église Saint Victor dans la vidéo  si dessous)

Cavalcade d’Auvelais

En 1892, à l’initiative du Bourgmestre (Maire) de l’époque, Félix Protin, que  s’organise un grand cortège de charité pour les fêtes de Pâques. Le cortège, précédé par la gendarmerie à cheval et agrémenté de calèches et de chars tirés par des chevaux de brasserie, fût appelé « Cavalcade » (de l’occitan cavalcada, « troupe à cheval »)

Les quartiers d’Auvelais ont fourni les premiers groupes et les premiers chars. Il y avait les clowns de la Sarthe-Auvelais et de la Sarthe-Jemeppe qui étaient plus de cinq cents et occupaient à eux seuls toute la rue du Pont-à-Biesmes. Il y avait « Les Chinels » du quartier de la Pêcherie. « Les canotiers » et « Les Sauvages » du Voisin, les chars « La Paix » et « La Guerre », « Les ancêtres et leurs fils »…  En 1900, il fallait payer 1 franc pour voir passer le grand cortège. Le Roi et la Reine accordaient leur contribution à l’organisation. Durant les deux guerres mondiales, la cavalcade n’eut pas lieu de 1915 à 1919 de même que de 1940 à 1944. et plus récemment en 2016 suite au attentat Bruxellois.

Depuis 1956, le personnage d’un Géant,  Né de l’imagination de François Sarteel, Jean Le Porion (un porion est un chef d’équipe de mineurs) est inspiré de la Mine, et de Jean Le Houilleur (Echevin de 1512 ayant reçu le titre de « Grand Porion »). Il fait partie depuis cette date du paysage folklorique d’Auvelais et il est impensable qu’il manque une cavalcade.

En 1966, une compagne  rejoint le Porion  « Marie Del’Potée » qui tient son nom de l’industrie locale : les glaceries (La potée, est de la sulfate de fer qui mouillée, en faible ou en forte dose effaçait les éventuels défauts dans le verre). ons fit l’union des deux géants en 1983 et ils eurent un enfant en l’an 2000 « Maxence » le ch’tiot meunier. Celui-ci tire son nom du jumelage entre la ville d’Auvelais et de Pont-Sainte-Maxence en France (département de l’Oise).

La cavalcade d’Auvelais connait son apogée durant les années 50, 60 et 70, ou elle est connue à travers toute la Wallonie, avec les groupes qui on fait la gaité des rues d’Auvelais, des sociétés de musique de réputation internationale, souvent étrangères, des fanfares, des groupes de majorettes, des chars, des groupes folkloriques de tout horizons, sans oublier les Gilles locaux Sambrevillois, ou les Borsalino. La fête foraine se tenait sur les deux places du centre d’Auvelais.

 

 

Si Vous avez encore du temps !!!

La roche qui tourne Velaine-sur-Sambre,

Site mégalithique , Le lieu-dit de la Pierre qui tourne est un gros bloc en grès haut de 3 mètres et d’une circonférence de 5 mètres, fut certainement dressée en cet endroit par nos lointains ancêtres du Néolithique.. Son nom tient de la légende qui raconte que cette roche faisait un tour sur elle-même lorsque minuit sonnait à la ferme de Fayat . Une autre légende explique aussi le nom de ce mégalithe.  l’histoire raconte qu’un paysan fatigué d’avoir fauché son champ de très bonne heure, décida de se reposer au pied de cette pierre. Il s’endormit d’un long et profond sommeil. A son réveil, il fut étonné d’apercevoir le soleil derrière lui. Ne pouvant croire qu’il avait dormi douze heures, il en conclut que la pierre avait tourné et, à toutes jambes, courut au village annoncer l’événement. Et le nom de «Roche qui tourne» a franchi les ans.

Le moulin Defrenne

Parce qu’il n’y à pas que en Hollande que l’on peut voir des beau moulin à vent , dans notre région il existe un très beau moulin que l’on peut visiter.  Construit en 1830 par la famille Defrenne qui le possède toujours depuis cinq générations. Ce moulin-à-vent  étais  dépendant du dieu Eole,  maître et le régisseur des vents dans la mythologie Grecque.  Aujourd’hui et depuis 1929 c’est le moteur électrique qui a pris le relais. Connu dans toute la région, le moulin Defrenne” est un des rares moulins à être encore en ordre de marche et a tourner au gré du vent.   (www.moulin-defrenne.be)

 

L’Homme de Spy :

Son nom est familier mais peu le connaissent vraiment, l’’Homme de Spy.  125 ans après sa découverte, l’Homme de Spy continue de faire parler de lui : Entre 2004 et 2008, il est au centre d’un programme de recherche  mené par l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique. Les ossements découverts en 1886 sont réattribués : il s’agit  de deux adultes et d’un enfant de moins de 2 ans, ayant vécu il y a environ 36 000 ans, soit à la fin du Paléolithiquedans la région. Les grottes ou à vécut un des premier habitant de la région, sont toujours visible, mais il faut connaitre le lieu pou pouvoir s’y rendre (sur la route d’éghezée, prendre la rue des peupliers , passer la voie ferré, et au bout de la rue des peuplier, garer votre voiture à l’entrée de la rue de la grotte.  il vous faudra rentré dans la forêt et suivre le petit chemin qui vous conduit en 15 minutes sur le lieu. (Grotte de spy)

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